Nos prochains (très proches) rendez-vous !

Comme d’habitude, je suis en retard, comme le lapin d’Alice aux pays des Merveilles.. Difficile de tenir un rythme régulier en ce moment, j’essaie pourtant, promis !
Bref comme disait Pépin (ça rappelle l’enfance cette expression !), nous avons plusieurs dates à vous proposer pour nous rencontrer, c’est sympa hein ?

Donc, des rencontres en vue, toutes au mois de juin pour l’instant.
Mais, bien évidemment, vous pouvez nous contacter pour prendre rendez-vous tout l’été, nos vacances, c’est de vous accueillir et vous chouchouter !
(Adresses de messagerie et téléphones en bas de ce billet)

  • 1ère date : le 2 juin pour les balades « Vin, Vignes et Terroir » organisées par nos AOC.
    Comme vous le savez (ou pas!), il s’agit d’une randonnée avec dégustation des vins de notre petite AOC Cabrières. Vous marchez, vous dégustez, on vous explique notre terroir. De quoi découvrir notre beau coin de Languedoc.
    Les départs se font de 9h à 10h30, tous les quarts d’heure et les inscriptions se font ici.
    Dans la mesure du possible, nous ouvrirons notre cave dans l’après-midi.

2ème date :
En fait, elles sont 3, de quoi vous offrir un large choix !
Les 8-9 et 10 juin, pour le week-end de Pentecôte, nous vous proposons de venir pique-niquer dans nos vignes.
Nous sommes heureux d’enfin pouvoir le faire pour la 1ère fois !
À l’initiative des Vignerons Indépendants, dont nous sommes, nous vous avons coctoté un programme sympa que je vous développe ci-dessous.
Sur inscriptions, gratuit.

Accueil de 10h30 à 11h dans notre Chai – 32 Avenue de Clermont – 34800 Cabrières
Apéritif et dégustation d’une partie nos vins.
Participation à notre tombola permettant de gagner un lot de bouteilles.
Aux alentours de 12h –> direction les vignes pour pique-niquer. Repas tiré du sac de chacun, partage ou non (au choix) de ce que vous aurez préparé. Accompagnement avec nos vins.
14h ou en mangeant, explications sur notre façon de travailler en bio et du travail actuel dans les vignes.
Vers 16h, pour ceux qui sont intéressés, nous retournerons au Chai pour les explications de nos vinifications. Pour les autres sieste possible sous les arbres ou balade.
Quelques jeux sont prévus pour les enfants.
On est tellement heureux de vous recevoir chez nous !!

Enfin, les 13 et 27 juin, nous participerons, comme chaque année depuis leurs débuts, aux Leztivales de Castelnau-le-Lez.
Notre village depuis 30 ans. Lieu d’habitation, bureaux, c’est l’autre partie du Mas Coris, celle qui a un pied en ville..
Là aussi soirée festive avec orchestre, tables, chaises, repas et.. les vins de vignerons qui, comme nous, sont du village. De quoi passer 2 bonnes soirées pour débuter l’été.

Pour vos inscriptions à nos pique-nique vignerons ou tout simplement pour venir nous voir pendant l’été :
Véro : veromascoris@gmail.com – 06-74-14-88-91
Jean : jeanattard54@gmail.com – 06-14-41-06-44

« Ça c’est Julou !!! »

Quelle surprise de me rendre compte que je n’ai pas écrit ici depuis.. août 2018 !! Je ne pensais pas avoir attendu autant..
Ce n’est pas parce que rien ne s’est passé, comme vous vous en doutez, loin de là. Simplement, outre le temps qui file comme une comète, venir vous écrire ici veut dire que je me sens bien, légère et passionnée. La passion est toujours présente, mais tempérée par les « choses de la vie » qui vous bouleversent et vous remuent..
N’étant pas du style à écrire du fond du tambour de la machine à boules du loto, ni du style à vous crier « quine ! » ou « carton plein ! », j’ai laissé ce silence s’installer.

Mais quel est donc ce titre en fanfare ? « Ça c’est Julou !!! » ?
Notre nouvelle cuvée. Nous avions prévu de la mettre en BIB en forme de coeur, sous le nom de Palpitant, l’année dernière. L’impression n’ayant pas été comme nous le souhaitions, nous avions renoncé.
Le vin est donc resté tranquillement dans sa cuve inox, attendant notre prochaine mise.

Je suis heureuse de vous présenter « Ça c’est Julou !!! », cuvée joyeuse et sérieuse tout à la fois. Hommage à Julou, personnage qui a donné son nom au mazet que nous avons dans les vignes.
C’est un grand-oncle cabriérois qui nous en a parlé. Âgé de 92 ans, il nous a raconté avoir joué dans ce « mazet de Julou » étant petit. Nous ne savons pas grand-chose de Julou, sinon qu’il a travaillé dans nos vignes il y a un siècle.
Notre métier s’hérite aussi des anciens, comme la terre, les vignes. Cette cuvée est un juste rappel de ce temps partagé.

Pour revenir à nos fondamentaux, à la base de ce blog : notre petit domaine du Mas Coris : tout va bien !
Je m’étais donc arrêtée avant nos vendanges. Elles se sont bien passées. Comme on s’y attendait, moins de Vermentino et de Grenache que les autres années.
Nous avons fait, le 6 mars, notre mise en bouteilles. Comme toujours une magnifique journée de boulot de dingue, mais surtout de rires et de convivialité.
Nous avons mis en bouteilles, cartons puis palettes 6322×75 cl de vins très exactement.
Dans l’ordre d’apparition en bouteilles : Atout Pic blanc, Pic de Vissou blanc, Coulée douce (notre rosé), Atout Pic rouge, Bouteilles à la Mer 2017 et Julou.

Vous voulez toutes ces nouvelles (et les anciennes) cuvées ? Rendez-vous ce week-end à L’Horme, pour le salon de Gier juste à côté de St Chamond.
J’y serait à partir de ce soir et jusqu’à dimanche.. Place 35 ! ,

À tout bientôt !

La vie, le vin, la vigne, tout ça dans le Languedoc..

Vous allez me dire que vous avez déjà vu ça quelque part, puisque c’est la phrase qui résume ce blog.. Si je la reprends ici (dans le désordre) et que je n’ai pas écrit depuis un moment, c’est principalement à cause du premier mot : la vie..
Résumé succinct de ces 3 derniers mois.

La vie :
D’avril à juillet, nous avons été bousculés, blackboulés, secoués par l’annonce d’un gros souci médical concernant monJean. Pour faire bref, disons que nous sommes rentrés dans un espace-temps différent dont nous sortons à peine et que tout semble rentrer dans l’ordre petit à petit..

Le vin :
Les vins devrais-je dire ! Ils ont fait les vedettes dans des magazines grand-public et plus intimistes..
Notre Coulée Douce 2017, coup de coeur avec 2 étoiles du guide Hachette des rosés, a été vu dans les revues « Elle à table » et  » Slowly veggie » – Un grand merci à Sandrine Goeyvaerts, caviste à Liège, et « rubricologue » pour pas mal de magazines et journaux.

Certains ont pu aussi le retrouver dans la revue… « Le cardiologue » ! Si si.. comme quoi, quand on vous dit que le vin est bon pour la santé (toujours avec son pote modération), on a une belle confirmation grâce à J.Helen que je remercie ici..

papier-revue-cardiologues

Quand à notre Atout Pic blanc, il était bien accompagné dans le magazine « Régal « , grâce à Christelle, notre super(be) caviste de Neuilly – Qu’elle en soit remercié ici aussi.


De quoi nous mettre du baume au coeur et de l’entrain pour les vendanges qui approchent !!

La vigne :
Difficile pour nous de suivre son rythme cette année..
Sortie magnifique de grappes au printemps due aux belles alternances de pluies et soleil , qui s’est transformé en un champ de bataille à cause de Mr Emile Diou, comme l’a surnommé un ami..

Mr Mildiou donc, nous a privé de cette récolte qui s’annonçait si belle, au tout tout début !
Rapidement, la chaleur, les pluies, le manque de vent, ont permis à ce sans-gêne de prendre ses aises. Malgré les traitements sur lesquels nous avons été vigilants, malgré nos attentions, parfois par petites mains interposées..
Nous n’avons pas encore réellement mesuré son impact, mais la récolte ne sera pas abondante. Surtout dans le Cinsault et les Grenaches.
Ces Grenaches qui font les fiers à bras, les forts des halles avec leur pied et bras costauds, mais qui sont de grands sensibles en fait. Sensibles à la coulure, sensibles aux maladies..

Les plus fortes sont, contrairement à ce que laissent voir la nature, la Syrah et la Clairette : fines et dentelées, toutes en délicatesse, elles cachent une âme de guerrières. Fidèles au rendez-vous !

Nous commençons nos préparatifs pour les vendanges, début la semaine prochaine.
Le chai est rangé et propre, prêt à recevoir le travail d’une nouvelle année..
( et là, on se dit que vraiment, vraiment, le temps file si vite !!)


Nous nous préparons à rentrer dans un autre espace-temps : celui où l’on pense, dort, mange, bois, parle et vit « raisins »…
Bonne fin d’été et bonne rentrée à tous, pour nous c’est « raisinade » !!

Vins et Polar, Hérésies ?..

Ce titre à intrigue me vient du nom du polar écrit par Richard Gougis « Hérésies ». Un livre palpitant, tout en rebondissements se passant en pays Cathare, de la forteresse de Montségur à Saint-Guilhem-le-Désert.. Endroit s’il en est qui a fait couler beaucoup d’encre romancière.

RichaHeresiesrd Gougis, par ailleurs directeur de « la sportive » du Midi-libre, nous fait l’amitié de venir dédicacer son livre lors de nos portes ouvertes du 5 mai (de 10h à 17h). Un immense plaisir pour nous !

Vous y trouverez des personnages attachants, une aventure bien ficelée. Écriture alerte, suspense prenant, son livre comme se déguste une bouteille de vin : avec bonheur et (im)patience.
Une belle journée en perspective !

Nous en profiterons vous vous faire déguster nos nouvelles cuvées : Atout Pic blanc 2017, tout en « simplicité complexe ».
Notre Coulée douce 2017, à boire avec ou pour faire venir le soleil !
Et les plus anciennes : Atout Pic rouge 2016 et peut-être 2017, toujours aussi gourmand de plaisir.
Bouteilles à la mer 2014 et 2015, qui révèlera vos viandes rouges avec bonheur..
Les papés Pic de Vissou blanc et rouge (respectivement 2016 et 2013) si heureux d’accompagner de jolis mets.
Et, pour finir, notre grande et rare cuvée 2013 Téthys, caractérisée par son élégance et sa longue garde.

Vous pourrez aussi, comme lors de chaque porte ouverte et si le coeur vous en dit, visiter nos vignes en notre compagnie. Un point de vue imprenable sur la petite vallée de Cabrières vous y attend !
Nous vous expliquerons notre façon de travailler, comment nos vins voient le jour, de la vigne à la bouteille..
On vous dit au 5 mai, bon pied, bon oeil !!

Nos voeux… tardifs et colorés !

Il est tout juste temps de profiter de cette 1ère journée du 1er février de cette nouvelle année pour vous faire part de nos voeux..
Que 2018 soit colorée en rosés, en rouges et en blancs !! Le vin est porteur de beaucoup de culture, que ce soit à la vigne ou en société..

Je vous souhaite de bons vins, des amis pour les partager et créer de mémorables moments.
Savoir que nos vins participent à ces partages de bonheurs est pour nous un moteur et une joie. C’est une façon de boucler une boucle, sorte de ruban de Möbius, sans fin et renouvelable d’année en année.

Notre passion vient aussi de vous. De nos relais qui parlent si bien de notre travail, de notre vie. De vous qui vous régalez en buvant nos cuvées. Un tout grand merci pour ce suivi, pour cette avancée d’année d’année, vous qui êtes de plus en plus nombreux et fidèles à notre petit Mas Coris.

J’ai choisi cette année de créer nos cartes de voeux en fonction des destinataires. Je vous en partage quelques unes ici, vous pourrez  peut-être vous reconnaitre dans l’une ou l’autre.

Celle selon Roy Lichtenstein, l’autre si le vin vous met toujours des papillons dans l’estomac, celle pour les amateurs de macarons autant que de vins et la dernière façon zentangle, histoire de chercher où sont cachés les verres et bouteille !

cartes voeux copie

Un plaisir de penser à chacun en particulier : faire la carte de celui qui transforme le vin en un lien d’amitié fort et un beau moment de partage et celle façon Warhol pour ceux qui ont ouvert 3 nouvelles caves cette année, pour arriver à 4 !

Evidemment, elles sont moins carrées que des cartes imprimées : je sais tracer des traits parfaitement droits à main levée, mais couper droit non !
Mais elles ont toutes un peu de nous, de notre passion et de notre travail de chaque jour.

À vous de choisir virtuellement la vôtre et, encore une fois, excellente année 2018 !

Noël de glass

Avez-vous déjà fait vos cadeaux de fin d’année pour vos  amis amoureux du vin ? Pour votre tante Hortense ou votre oncle Anatole qui picolent ?
Pour votre Mamour unique et préféré qui aime les vins frais ?

Savoir bien accompagner les vins de vignerons-artisans comme nous est important. Apprendre à les ouvrir, les découvrir, les sentir, les dorloter de façon à prolonger leur vie au mieux  pour le plus de plaisir possible..
Je vous parle ici de nos vins les plus âgés, ceux que l’on met sur les rayonnages de notre chai et de nos relais lorsqu’ils sont prêts. Ceux qui ont besoin de temps pour être droits dans leur bouteille et pour donner le meilleur..

Nos petits jeunots, ceux de l’année, se donnent pratiquement toujours tout de suite. Pas de pudeur, en avant comme en avant !

Il reste que nos vins sont comme des personnes, comme vous, comme nous : parfois ils font la tête, se renferment, boudent et sont mal lunés. Parfois au contraire ils sont explosifs, joyeux, entiers et heureux !

C’est pourquoi il ne leur faut pas n’importe quel verre..
J’ai mis du temps à me rendre compte de l’importance de la verrerie, me disant, comme nous tous « un verre à vin est un verre à vin ». Me demandant quel est l’intérêt de faire des verres spécifiques aux différentes régions.
Et puis, de dégustation en dégustation, de test en test, je peux vous promettre qu’il y a des différences. Non négligeables souvent..

Après avoir commencé avec les petits vieux de l’INAO, ceux qui datent vraiment mais sont pratiques parce qu’ils passent au lave-vaisselle*, la différence est nette lorsqu’on monte en gamme !
De Speigelau à Reidel en passant par Schott Zwiesel, L’atelier du vin ou encore Chef&ommeliers, le choix est vaste..

J’ai testé il y a peu les Spiegelau Authentis, pour vin rouge et vin blanc.verre-cristal-bourgogne-authentis-400x400
Ne voulant pas les tester seule et ayant envie d’avoir l’avis d’un professionnel, j’ai profité d’une dégustation de nos vins au Domaine de Verchant.
Je les ai donc testés avec Kévin, le jeune et sympathique sommelier de ce bel endroit.

Spiegelau, christal vayssiere

Leur prise en main est très agréable, avec un pied haut, mais un bel équilibre. D’où une facilité de manipulation.
Leur forme assez ventrue permet au vin de bien circuler et l’ouverture du col est bien étudiée : les arômes ne « s’envolent » pas tout de suite, mais ne sont pas non plus trop captifs.
Nous les avons testés sur des vins jeunes 2016, puis des cuvées moins souples de 2014, et enfin sur nos « papés » de 2013.

Les blancs passent bien, s’offrent avec plaisir et en douceur.

Pour nos cuvées en rouge, de nettes différences sont apparues :
– trop fermés pour notre jeune Atout Pic qui sont sans pudeur ni complexité, les verres ne leur ont pas permis de s’ouvrir simplement, mais ont eu tendance à les étouffer

– Plutôt bien par contre pour Bouteilles à la mer 2014, le sérieux de la bande chez nous : profond et complexe, droit et ample, il s’est trouvé à l’aise et nous a donné presque tout de suite son meilleur profil

– Vraiment bien pour Pic de Vissou 2013, lui laissant le temps de faire le tour de son verre, de se faire attendre, tout en donnant un peu à « voir » au nez.

De notre avis, des verres plutôt pour vins de garde, agréables à utiliser avec une fine et belle prise en main..

C’est juste un tout début de liste, une idée de chouette cadeau que vous pourrez trouver sur le site de ces beaux verres à vins en Cristal.
Je suis sure que, tout comme moi, vous prendrez plaisir à naviguer entre Daum, Laligue, Baccarat et autres beaux cristaux 🙂

*Ne faites surtout pas cette bêtise avec de beaux verres, lavage à la main sous l’eau chaude sans détergent et torchon propre de rigueur !

 

Mon cri du coeur, aux couleurs de Noël, en rouge et blanc

À contre-pied du « Black friday » qui fait florès sur les réseaux socieux, radios et autres supports médiatiques,  nous répondons par un « Red-tout-le-temps » et un « White-tout-temps« .  Parce que nous sommes des artisans, que nos vins se bonifient en vieillissant, que nos prix ne changent pas souvent – et pas sur les millésimes anciens- que notre passion remplit toujours nos bouteilles.


Nous avons besoin de vous pour continuer notre aventure. Comme depuis nos débuts. Nous avons besoin de savoir que vous vous régalez avec nos vins, que vous passez des moments heureux, bien loin de ce « Vendredi noir« ..
Traduit en français, ça fait tout de suite moins joyeux hein ?
Vous voulez en savoir plus sur les origines de ce vendredi noir ? C’est ici, ce que j’ai trouvé de plus fouillé et clair.

Pourquoi devrions-nous céder à cette mode anglo-saxonne que les commerçants veulent nous voir adopter à l’instar d’halloween ? Pour faire de bonnes affaires ? Nous avons déjà les soldes d’hiver.
Pour nous faire dépenser plus, ça, c’est sûr.. Et si l’on décidait de dépenser comme nous le souhaitons et pas en fonction de modes ?
La recherche des « toujours plus petits prix », dont nous sommes tous victimes un jour ou l’autre, fait tourner la tête : de soldes en promotions, de destockage en toujours moins cher, nous avons déjà de quoi faire. Pourquoi rajouter ce jour ?

Vous le comprendrez aisément, pour nous artisans, petits vignerons, il est très dur de s’arc-bouter contre ce genre de matraquage publicitaire. Et pourtant, avons-nous le choix ?
Non, vraiment non ! Nos prix sont calculés au plus juste pour que notre activité soit rentable et que nous puissions vous proposer un rapport prix/plaisir le plus juste possible. Nous ne comptons pas nos heures, un coup dans les vignes, un coup sur la route ou dans le train, ou encore la tête dans la paperasse.

Nous ne comptons pas nos heures pour que dans notre coin de nature, il y ait toujours de la faune sauvage, que la flore s’y réinstalle. Être à l’écoute de ces pieds de vigne que l’on bichonne l’un après l’autre.
Pas de mécanisation, tout à la main, pour notre plaisir, mais aussi notre volonté d’avancer vers plus d’échange entre plantes : celles que l’on pourrait planter pour qu’elles soient les engrais verts de nos parcelles.

Nous ne comptons pas nos heures pour vous trouver des relais qui soient à notre image : indépendants, passionnés, au juste prix. La liste est ici et .

Nous ne comptons pas nos heures pour nous dépatouiller de cette paperasse toujours plus envahissante, plus rigide et plus « dématérialisée » ( à nous les login et mot de passe à n’en plus finir !).

Bref, vous l’aurez compris, travailler en bio et tout à la main à un coût. Imcompressible.
Êtes-vous prêts à nous suivre dans cette voie ardue, mais si pleine de passion ?
Êtes-vous prêts à retrouver cette passion dans nos bouteilles ?

Nous l’espérons de tout coeur ! Et puis, les couleur de Noël sont le rouge et le blanc, non ? 😉

Notre boutique est ici aussi 🙂

Écologie, vous avez dit écologie ?

Parce qu’on en parle tellement, elle est souvent à toutes les sauces. Et si je vous donnais ma traduction de l’écologie ? Dans sa globalité et plus si affinités..
On lit beaucoup de choses sur l’écologie, beaucoup trop même.. Chacun se fait son idée, qu’elle soit à courte vue n’a pas d’importance. Qu’il n’y ait pas derrière de connaissance réelle non plus d’ailleurs.. Hors, peut-on sortir l’écologie de son écho-système, de son tout ?

N’est-ce pas une certaine écologie, un « certain respect » voulu, légitime parfois, des animaux qui mène à l’extrême : ne pas vouloir boire d’un vin parce que le vigneron oeuvre avec un cheval de trait dans ses vignes ? J’en parlerai dans un prochain billet. Beaucoup de questions qui se mélangent, s’entre-mêlent et finissent en boulgui-boulga à la Casimir !

Reprenons donc du début : Définition de l’écologie. Etymologie : du grec « oikos », maison et « logos », science, connaissance. L’écologie est la science qui étudie les milieux et les conditions d’existence des êtres vivants et les rapports qui s’établissent entre eux et leur environnement, ou plus généralement avec la nature.

Donc, si vous habitez dans le sud de la France, que vous trouvez une tortue d’Hermann dans la garrigue, ne la prenez pas en vous disant « La pauvre, elle s’est perdue, je vais la garder et prendre soin d’elle ». Non, là vous n’êtes pas écologiste du tout.
La garrigue est son habitat, vous lui enlevez donc sa liberté, sous prétexte de « sauver un animal en danger »..
Cette histoire est vraie et symptomatique d’une écologie qui oublie ses fondamentaux.

De même, quand vous trouvez un hérisson dans votre jardin, il n’a pas besoin de vous. S’il y est venu et qu’il y reste, c’est parce qu’il a trouvé tout ce qui lui faut : des feuilles mortes ou tas de bois pour hiberner, des limaces, escargots et insectes à profusion.

L'un de nos hôtes cet été..
Le hérisson sauvé de la noyade cet été et vivant dans notre jardin.

Il n’a donc pas besoin de cabane, de croquettes pour chat ou chien (que d’ailleurs il sait trouver tout seul). En bref, il n’a pas besoin de vous, juste d’un espace de liberté qui peut être votre jardin.
C’est juste pour vous faire toucher du doigt la déconnection de beaucoup par rapport à l’écologie.

Pourquoi je vous parle de ça d’un coup comme ça ? Parce que,  sur les réseaux sociaux, quelqu’un a posé la question « à quelques jours de Noël, êtes-vous sapin vrai ou plastique ?« .
Question amenant à l’écologie s’il en est. Et les réponses m’ont surprise, beaucoup. Vraiment.
Parce que nombreux sont heureux et fiers de dire qu’ils prennent un sapin en plastique. Et là, les bras m’en tombent.
Qu’est-ce qui est écologique là-dedans ? Le fait de se dire qu’on n’en achète plus pendant plusieurs années ? Que l’empreinte carbone devient nulle au bout d’un moment ? Qu’au moins des arbres ne sont pas coupés juste pour quelques jours ?..

sapin-de-Noel
Image tirée du site « Le sapin de Noël en Feng Shui »

Du coup je me suis documentée, j’ai cherché et il en ressort qu’il faut 20 ans à un sapin en plastique, fait donc avec du pétrole, énergie fossile épuisable, pour avoir une « empreinte carbone nulle »..
Énergie fossile épuisable, vous lisez bien.. Donc, à l’heure des COP 21 et j’en passe, des personnes persuadées d’être écolos, vous soutiennent que le sapin en plastique est la plus écologique des manières de sauvegarder un bout de planète..

20 ans !! Entre cette durée, le fait de faire travailler des personnes peu payées, avec des conditions de travail si différentes des notres (pour ne pas dire mauvaises), dans des pays lointains avec le transport, bateaux + camions..etc.., en plus, j’ai du mal à comprendre où est l’écologie là ?
N’est-ce pas plus écologique d’acheter un sapin, d’une exploitation française qui aide au développement économique d’une région ? N’est-ce pas mieux de faire pousser des sapins, qui capturent du C02 et relâchent de l’oxygène ? Qui permet de mettre en place un écosystème, d’avoir des zones qui évite les inondations ?
Qui fera du compost une fois utilisé ?
Je vous mets le lien vers « consoglobe » qui répond bien à ces questions..

Alors, certes, on m’a répondu que, « comme toutes mono-cultures, ça produit trop d’azote dans le sol ».. Je dois dire que ça m’étonne car chez nous, en mono-culture de vigne, nos terres manquent régulièrement d’azote.. Comme quoi, généraliser n’est pas toujours bon..

Le mieux est encore de fabriquer un sapin avec du bois de récup’ pour certains. Mais quid de la partie « je permets à des gens de vivre de leur travail ?« .. Cette notion fait-elle partie de l’écologie ? Pour moi oui.. Et pour vous ?

Bref, c’est quoi pour vous l’écologie ??

 

 

Clap de fin ! #Vendanges 2017 #Mas Coris

Elles ont déboulé comme une surprise, bouleversant le train-train des dates : nos 8èmes vendanges. Elles nous ont offert plein de surprises, bonnes et moins bonnes et pas mal d’étonnements..

Nous avons débuté le 21 août, date précoce s’il en est.. et par les cépages rouges ! Du jamais vu…
Les Syrah, tout d’abord, avec une magnifique maturité, peu de jus et des pépins mûrs de chez mûrs. Le résultat est un jus concentré, avec de belles anthocyanes, magnifique ! Cette belle concentration s’accompagne toujours de la fraîcheur du terroir de Cabrières.
(mais je languis de voir les dents et langues des dégustateurs pros lors des salons cette année, nul doute qu’il n’y a pas que notre syrah à être aussi colorante !)

 

À suivi ensuite Mr Grenache de la Combe, dont la maturité arrive toujours comme un boulet de canon : bien exposé et protégé, il profite à fond de son lieu de naissance pour nous offrir de beaux raisins.
Son jus est droit, intense, avec une belle gourmandise.

Ensuite, vint le tour de notre plantier : Vermentino, Grenache blanc, Roussanne et Viognier se sont tirés la bourre pour avoir une belle maturité d’ensemble..
Nos vignes nous ont fait, cette année encore, le plaisir de ne pas avoir de maladie, zéro, rien, nada.. Les raisins étaient magnifiques, compte-tenu de la grêle de mars, du gel d’avril et de la sécheresse. Peu de traitement, 4 pour tout dire et pas de tri à faire : le bonheur ! Au moins de ce point de vue là..

 

Puis notre Coulée Douce, qui, dès ses débuts en bébé jus, laissait présager, cette année encore, une couleur claire. 70 % Cinsault, cépage peu colorant s’il en est. 30 de Grenache ramassé avant sa pleine maturité, font que notre rosé fera toujours partie des rosés clairs. Sans que ce soit volontaire.
Contrairement à ce que m’a dit « élégamment » un journaliste (spécialiste des rosés) lors d’une dégustation, nous ne faisons pas et n’avons jamais eu dans l’idée, ni l’envie, « de faire une copie de rosé de Bandol« .
Nous faisons NOTRE rosé, il se trouve qu’il nait comme ça : clair.

Ensuite… J’ai perdu le fil je crois !! Ha non, ensuite, c’était le tour de notre Cinsault du bas, celui de notre vieille-vigne-toute-mal-foutue-mais-qui-donne-toujours !
Une belle maturité, des raisins encore une fois sains et assez juteux, par rapport au reste des vendanges, (tout est relatif hein..). Et ce sous un ciel couvert qui nous a épargnés, pôvres vendangeurs !vendange-syrah-du-bas

Ensuite… Après quelques jours de répit, ça a été le tour de notre grenache du puits, une de mes parcelles préférées. Des rangées courtes, pas trop pentues, taillé en gobelet, c’est l’une de celle qui donne des journées de vendanges gaies et joyeuses. Les vendangeurs se transforment en oiseaux qui pépient d’un cep à l’autre ! Là encore, belle qualité de raisins, rendant la ramasse agréable.grenache-du-puits.jpg

À nouveau quelques jours de répit, histoire de laisser à Melle Clairette presqu’une semaine pour finir de se pomponner. Ce qu’elle a fait avec plaisir, dorant ses grains, repliant ses feuilles au passage pour se protéger de la sécheresse. Peu de raisins là encore, et peu de jus. Mais de belle facture !
beau-pied-clairette.jpgoeuf-2clairette.jpg
Suffisamment mûre pour que ses grains tombent en voyant arriver l’épinette !!

Nous avons donc terminé nos vendanges le 8 septembre. Exceptionnel, surtout pour les cépages rouges, tous vendangés au 31 août !
Tout comme cette dernière journée commencée avec le coucher de la lune et le lever du soleil, quelque chose de magistral..
lune-pic-vissou.jpg
lever-soleil-vendanges

La nursery est en route à la cave, les soutirages ont commencé,  les décuvages aussi. Enfin juste un pour l’instant, celui de nos Syrah..
L’intensité et la plénitude de nos jus laissent présager de jolis vins, belle image de notre terroir si particulier de Cabrières.
To be continued !

 

 

La nouvelle.. suite 3 écourtée, et fin !

« Comment ça, un homme à poil ?? Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? »
« C’est quoi cette histoire ? Tu l’as vu où, quand ? »
« On n’a rien vu nous ! »
Les questions et étonnements fusent. « Je ne peux rien vous dire de plus, dit Vina, sinon qu’il m’a dit qu’il était chez
lui dans nos vignes !! »

« J’aimerai d’autant plus tirer cette histoire au clair.. Qui est-il, pourquoi se balader nu et pourquoi chez nous.. On va demander aux gens du village, quelqu’un l’a peut-être déjà vu et connait ses motivations.. » répond Vino.
Effectivement, on avancera sans doute plus vite pense Vina.

Les jours de vendanges se succèdent, lever à 5h, rassemblement à la cave à 6h30, café-croissant-brioches..etc..

Chargement des caisses dans le 4×4, et hop ! Dans les vignes..
Un enchainement épuisant obligeant chacun à chercher loin dans ses réserves. Oubliant le reste de la vie : penser raisins, manger raisins, rêver raisins, « insomniaquer » raisins c’est ça les vendanges et les vinifications !

Pendant que Vina fait ses aller-retour, Vino jongle avec les cuves, le pressoir, le groupe de froid et les drapeaux. La place est calculé pour optimiser l’espace et efficacité de chacun. La table de tri et ses deux chaises, les caisses pleines et les vides, les notes à prendre au fur et à mesure sur les densités, les températures à surveiller, pire qu’une nurserie !
La cave se transforme en ruche..
Et le vortex s’accélère, les aspirant dans un trou noir intemporel.. Comme d’autres métiers bouffeurs de temps et d’énergie, avec la passion en prime, vigneron n’est pas sans effets collatéraux.

Vina en a rencontré lors de salons, des jeunes vigneronnes qui, prisent dans ce vortex, s’en veulent que leurs enfants passent après ce métier, surtout la commercialisation. Et des plus anciennes, qui toutes regrettent de n’avoir pas été assez présentes pour eux.
Une dont les enfants ne lui disaient plus bonjour lorsqu’elle rentrait d’un salon ou d’une tournée de plusieurs jours. Ils parlaient uniquement à leur père, vigneron scotché à ses vignes, et donc disponible pour eux. Sentant l’exclusion totale et en souffrant énormément, elle a depuis changé de métier pour un qui paie avec des horaires fixes en prime : un luxe, pour son plus grand bonheur !
D’autres arrivent à commercialiser tout en gérant leur famille : les salons, les tournées sont fixés en fonction d’eux. Préserver la vie de famille est une gageure dans ce métier.. Mais il n’est pas le seul, demandent-on à une hôtesse de l’air si elle a des enfants ?!

Vina sort de ses pensées, le pick-up plein des toutes dernières caisses de la toute dernière vendange de l’année.
Ouffff !! Tout est rentré avant les pluies annoncées, on peut enfin laisser retomber un peu la pression..

Il reste cependant toujours l’énigme de cet homme nu..
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J’aurais voulu vous raconter l’intellectuel, ce jeune vendangeur qui trouvait plus facile de couper les grappes, les laisser tomber à terre, et les ramasser ensuite.. De Canon-ball aussi, ma vendangeuse fétiche qui vendangeait avec son appareil photo en bandoulière et nous faisait des photos magnifiques..
Mais voilà, je suis obligée de stopper là, avec un peu retard dans la mise en ligne de cette suite -et fin- pour cause de…. vendanges ! Nous commençons dès demain ce ballet des caisses que l’on remplit, que l’on vide.
La cave va à nouveau se transformer, pour de vrai, en nurserie 🙂